Découverte de la « Terre de feu » 

On est partis le 6 février faire une sibole de ride d’avion pour aller complètement en dessous de la boule (le globe). On planifie ce voyage depuis plusieurs semaines mais arrivés à Dorval,  on apprend que ça prend un visa pour se rendre en Argentine et qu’il faut avoir la version imprimée pour être autorisés à décoller.  La petite demie heure de lousse qu’on avait prévu à l’aéroport a fait toute la différence. Je suis allé au pas de course à l’hôtel Marriott annexé à l’aéroport et j’ai pu utiliser leur « business center » pour acheter les visas en ligne et en imprimer une copie en moins de 15 mins. Encore plus chanceux, notre valise de 61 livres, contenant le fer plat de ma blonde pis une quantité phénoménale de céréales et de pinottes bio, entre autres choses, a passée sans problème. Première escale, l’aéroport JFK,  à New York pour un petit 7h d’attente au lieu de 2h,parce que j’ai pesé sur le mauvais piton en choisissant mon vol sur Expedia. Prochain vol vers Buenos Aires, un gros 10h dans les airs… A 6’7″, je me compte chanceux de pouvoir voyager en classe affaires pour ce genre de voyages. J’ai déjà expérimenté la classe « charité » sur un vol de plus de 10h et mon dos s’en souvient encore!

Mercredi 

On est restés à Buenos Aires le temps d’un dodo pour repartir vers un autre segment de vol de 4h vers la ville de Ushuaia, la ville de la « Fin du monde », la plus au sud de l’Amérique du Sud. On appelle aussi cette région la « Terre de feu »! J’ai cherché par le hublot d’avion pour trouver quelque chose qui me ferait penser au feu. Une terre de couleur rouge, des volcans, sans succès. Y a plein de montagnes pas trop laides par contre. 

 Wikipedia m’a appris plus tard que ce nom avait été donné par les premiers explorateurs européens qui voyaient les feux des autochtones en naviguant aux abords de la région. Inutile de mentionner que ces autochtones ont été exterminés par les maladies des colons et ceux qui restaient assimilés par les religieux de l’époque. 
La ville d’Ushuaia (aussi appelée la « ville du bout du monde »)  est un paradis pour les gens de plein air.  Un superbe parc national, des sommets aux neiges éternelles et une rue principale avec une concentration incroyable de magasins vendant des bottes de marche à crampons. 

Après notre première nuit dans un gîte trouvé sur AirBnB, ma blonde et moi avons décidé de commencer assez fort pour la première journée. Ca fait deux jours qu’on est partis de chez nous, on a traversé les trois quarts du globe mais on a l’impression d’avoir des fourmis dans les jambes tellement on a pas bougé par nous même. On commence la journée par une expédition en voilier qui va nous amener vers une petite île où nous ferons un premier trek de réchauffement tout en visitant des paysages splendides. 

Notre petit voilier 


Un ban de crevettes
 

Des lions de mer

 Des cormorans

 Un beau ti-couple

On est 7 passagers sur le voilier dont 2 québécoises avec nous. Je sais pas c’était quoi les chances que ça arrive aussi loin de chez nous mais on en profite pour se parler en français parce que autrement, les discussions sont difficiles à tenir, les gens ici ne parlent pratiquement pas anglais. 

Au retour, étant encore sur notre faim et trop pleins d’énergie, on décide d’aller faire un autre trek de 3 heures vers un glacier à 15 mins en taxi du centre-ville. On était tellement crinqués qu’on était revenus en bas après 2h. C’est vrai qu’avec la température qu’il faisait en haut, on s’est pas attardés longtemps. 

Nous arrivés en nous! Je souffre plus que ma blonde 🙂 
Vendredi 

On a dormi plus de 12h mais au levé, je me sens comme un lendemain de brosse. Mal aux jambes,  une amygdalite qui pointe son nez dans ma gorge et un mal d’oreille que je voudrais pas voir dégénérer.  Ma blonde a un nerf qui tire dans la jambe alors on décide de prendre la journée relaxe. On va faire une balade en train avec une gang de touristes fraîchement débarqués d’un bateau de croisière au port. Pas le choix,  faut qu’on récupère pour être en forme pour les treks des prochains jours. 

Pendant la ride de train, on apprend que des petits génies ont importés des castors canadiens ici dans les années 40 pour leurs peaux.  Quand la mode du castor est passée, ils sont restés pris avec notre rongeur qui n’a plus aucun prédateurs. Souvenir du Canada! 

On est tellement proche du pôle sud que le soleil se couche vers 22h le soir et étant donné que les Argentins font une petite sieste de midi à 16h, les attractions comme les musées ferment vers 20h, pas mal pratique pour du monde qui se sont levés un peu trop tard!  

Samedi 

Aujourd’hui, avion pour El Calafate environ 500km au nord et on prend possession de la voiture de location pour explorer la Patagonie plus à fond! C’est un peu un choc sur la route. De dire que le paysage est grandiose serait un cliché mais c’est tellement beau! J’arrête plusieurs fois en route vers notre prochaine ville (El Chalten)  pour prendre des photos. 

Ce genre de petits lamas,  le guanacos,  se retrouve partout. Faut faire attention pour ne pas les frapper sur la route! 

Devant nous,  on dirait une tempête au dessus des glaciers, et on s’en va directement dedans! 

Mais comme par magie, y a juste quelques gouttes qui nous tombent dessus. Quelques minutes apres, on arrive à El Chalten,  capitale nationale du trekking! 

On commence nos vrais treks demain, je vous laisse sur la vue des glaciers qu’on a à partir de la ville! A la semaine prochaine! 

 

Publié par

masabbatique

Entrepreneur techno, adepte de technologies et pourfendeur des lobbies anti-environnement!

7 réflexions au sujet de “Découverte de la « Terre de feu » ”

  1. Merci pour la rigolade en lisant la première partie du blog 😂😂 et pour la beauté du reste de ton texte … ce sera mémorable ce voyage 😘😘

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  2. A chaque fois que je vous lis j’ai une seule envie, remettre mon sac a dos et partir. Merci pour le partage, vous nous faites voyager. les photos des paysages sont sublimes, mais les photos de vous sont particulièrement belles. Vous êtes rayonnants.

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